Besoin de quelques soins [ PV : MeSod ]

Melow galopa jusqu'à cette auberge, elle commençait à se sentir vraiment mal lorsque Iyu finit par s'arrêter. La plaie avait beau être recouverte d'un bandage, elle continuait de saigner, n'étant pas soignée complètement. La jument s'arrêta donc, et la Néko descendit lentement, un peu mal en point. Elle tituba jusqu'à l'intérieur de l'auberge, se tenant les côtes.

Lorsqu'elle ouvrit la porte de la bâtisse, les clients se turent et tous les regards se plantèrent sur elle. Elle murmura qu'elle avait besoin d'aide et la femme de l'aubergiste vint la soutenir et l'emmena dans une pièce à part, une chambre où elle la pria de s'allonger pendant qu'elle allait chercher de quoi panser ses plaies béantes. Melow s'exécuta, à bout de force. Son sang coulait beaucoup trop, elle s'endormit, épuisée.

Lorsqu'elle s'éveilla, la nuit était tombée au dehors. La douleur de ses côtes s'était amoindrie et elle se redressa. Elle sentait dans ses veines un épuisement toujours très important. C'est pourquoi, elle se recoucha et dormit jusqu'au lendemain. Le lendemain, elle se leva tandis que dans sa chambre entrait la gérante de l'auberge. Celle-ci lui adressa un simple salut du chef et lui amena de quoi manger. Melow la remercia et commença à manger.

- Mademoiselle... Quelqu'un voudrait vous voir. Il attend en bas.
Melow : Qui pourrait bien venir me voir ici ?
- Je ne sais pas. Je lui dis de monter ?

Surprise et intriguée, Melow acquiesça d'un signe de la tête. Alors elle commença à préparer ses affaires pour partir après la visite de cette personne mystérieuse et entendit un tapotement contre la porte de sa chambre.

Ryüku entendit la Neko lui dire de rentrer, il redouter sa réaction.
Il avait sa capuche sur la tête et avait la fameuse sacoche accroché à son dos.
Il contempla le visage de cette Neko, il s’en approcha tout en enlevant sa capuche. Il toucha la blessure qu’elle avait, délicatement, il l’a regardait comme pour dire excuse moi, il lui donna sa sacoche la regarda une dernier petite fois et se retourna s'apprêtant a repartir.
Il espérait qu’elle lui dise de rester…

Melow regarda la personne entrer. Elle sentit une odeur d'Elfe. Une odeur qu'elle connaissait bien à présent. Ryüku. Elle comprit pourquoi il était là au moment même où elle vit sa sacoche sur son dos. Elle resta sur ses gardes, elle avait vu cet Elfe changer si souvent de comportement qu'elle ne savait pas s'il n'allait pas l'attaquer. Mais elle savait qu'il était totalement interdit de se battre dans les auberges [ Bah oui, sinon, ça sert à rien d'y aller pour être soigné.. ].

Il s'approcha et elle sentit ses nerfs se tendre, pourtant il ne fit que toucher sa blessure et la regarder d'un air désolé. Elle ne dit rien, trop surprise par la présence de celui-ci et par son geste. Il lui rendit sa sacoche et échangea un nouveau regard avec elle avant de prendre le chemin de la porte. Elle ne comprenait pas mais ne chercherait pas à comprendre. C'était lui qui avait tenté de la tuer le premier, à présent, il était bien tard pour s'excuser.

Malgré tout, elle soupira un remerciement avant d'ajouter :

- Tu vas aller où maintenant ?

Pendant que Ryuku parlait à la jeune Neko, Elazull attenda une minute et après ce temps écoulé, il décida de faire demi-tour et de retourner sur le champ de bataille, il avait encore une chose à faire...
*Au revoir Ryuku, après avoir finis ce que j'ai à faire, je retournerai chez moi pour m'entrainer, un démon comme ça ne doit plus me causer autant de problème... Je suis sûr que nous nous reverrons plus tard et après ce temps écoulé, tu verras, je serais beaucoup plus fort que maintenant...*
Et Elazull partit sur le champ de bataille pour prendre le fameux cadavre du démon.

Ryüku se retourner, la question de la Neko le fit un peu sourire de bonheur, sourire qu'il ne garda qu'un bref instant, il répondit :

-Je ne sais pas... je n’ai nulle part ou aller… donc je ne sais pas … je vais sans doute continuer a errait et aller m’entrainer pour aller combattre Actevius … il cache des choses... et plus vite nous l’aurons anéanti mieux se sera…

-Tu sais ma famille a était anéanti par des Nekos ... donc je n'ai pu de chez moi … mais ce conflit était de la faute à Actevius … je n’ai qu’une envi me venger… mais j’ai compris une chose en voyant Actevius venir « t’aider ». Ce n’est pas les Nekos qui faut anéantir … il faut partir de la source du conflit …

*Il se tut fixant la Neko mais son regard devenait vide, comme s’il pensait, Il pensait à quelqu’un... Quelqu’un qui lui était chère et à qui il pensait quand il regardait le visage de cette charmante Neko*

Melow le regarda, perplexe. C'était donc ça... Sa famille avait été détruite par les Néko, cela expliquait sa haine envers les Hommes Félins. Puis, elle eut un rictus un peu moqueur.

- Tu veux anéantir Actevius ? Tu ne crois pas que tu es un peu prétentieux ? Je ne doute pas de tes grandes capacités... ( elle montra ses côtes ) mais tu n'auras pas affaire à une Néko de rien du tout, tu sais...

Sur ces mots, elle recommença à ranger son peu d'affaires dans sa sacoche, remuant la queue nerveusement. Elle savait que l'Elfe était toujours là et cela ne la mettait pas en grande confiance. Son arc et son grand éventail reposaient près de la table de chevet, posés soigneusement. Elle essaya de se souvenir de son arrivée mais à partir de l'instant où elle avait pénétré dans l'auberge, elle n'avait plus aucun souvenir.

Elle se tourna vers Ryüku, pensive. Elle remarqua qu'il la regardait étrangement, les yeux vidés d'expression. Elle leva un sourcil, se retourna pour voir ce qui pouvait attirer l'attention de son interlocuteur mais elle ne vit rien d'autre que le mur. Alors elle eut la confirmation que c'était bien elle qu'il observait de cette manière. Elle eut un mouvement nerveux des oreilles.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Sa queue battait l'air avec agacement et elle le regardait d'un air courroucé. Elle n'aimait pas être dévisagée ainsi.

Il reprit ces esprits, le bruit que faisais la queue de la Neko l'intriguer...

- Pourquoi fais tu des va et viens comme sa avec ta queue? Tu as encor peur que je te réattaque c'est sa ?

Il s'approcha de la Neko, la regarda un peu, contempla ces yeux, il mit ces main sur ces hanche, faisant attention de ne pas faire mal à sa blessure et approcha c'est lèvre de sa bouche... il s’éloigna d'un coup…

- Excuse-moi

Il se retourna et s'apprêtait à partir...

Pendant quelques secondes, la Néko ne sut comment réagir. Elle remarqua qu'il était en train de partir et elle perdit son air hébété. Elle ne savait pas quoi dire, tellement sous le choc de ce que cet Elfe avait failli faire. Elle décida d'ignorer son geste afin d'éviter que Ryüku ne s'en sente trop embarrassée.

Melow ( avec un petit rire ) : Je n'ai pas peur de toi. Je te l'ai déjà dit, il me semble...

Elle eut un petit sourire moqueur mais gentil.

Melow : Personne ne me fait plus peur depuis longtemps... Pas même ce... Actevius. Et à la limite, encore moins ce Sorcier. Il m'intrigue un peu... Mais bref. Tu ne me fais pas peur.

Elle s'avoua être plus détendue et sa queue le montrait par les mouvements beaucoup plus lents qu'elle faisait. Elle s'assit sur le bord du lit, la tête sur ses mains.

Ce que dit Melow le surpris un peu, dans sa tête, il était content, il ne l’avait pas était depuis très longtemps … il vint s’assoir à côté de la Neko, il la regarda, encore et encore.

Il se perdait dans ces si jolie yeux et n’arrêta pas de la contempler, le temps passer mais il n’y faisait pas attention…

Il était perdu dans ces penser … tout en contemplent cette Neko si magnifique…

Il ne savait pu quoi dire à par l’admirer, il laissa promener sa main frôlant la sienne... Espérant quelle lui prenne…

Melow fût vraiment très surprise par le comportement de Ryüku. Il frôlait sa main doucement, elle se sentit vraiment mal à l'aise de ce geste. Elle n'était pas habituée à l'affection et encore moins venant de quelqu'un du sexe opposé, c'est pourquoi elle se leva d'un bond, comme piquée par un insecte, pour s'éloigner un peu, rougissante.

Cet Elfe. Il faisait parti de ses ennemis ! Il l'avait même blessée ! Comment pouvait-il oser la toucher et espérer un quelconque signe de compassion envers lui ? Elle sentit monter en elle une sensation proche de la colère mais elle la refoula, il se trompait simplement. Elle ressemblait apparemment à quelqu'un qu'il avait beaucoup aimé. Elle se reprit, se tourna vers lui, le visage sans la moindre expression et dit d'une voix douce :

- Je ne suis pas Alerya. Désolée.

Sur ces mots, elle prit sa sacoche, la passa sur son épaule et sourit à Ryüku.

- Je dois partir. On m'attend et je suis en retard. Fais attention à toi.

Elle savait qu'elle était froide et parfois cruelle, mais c'était dans sa nature. Plus personne ne pouvait réellement toucher ni sa confiance ni ses sentiments. Elle l'avait appris à ses dépens... Personne n'était fait pour avoir un quelconque lien avec elle. Mis à part AnaïX dont l'amitié remontait à très loin dans le temps à présent. Elle s'excusa du regard, lui tourna le dos, sortit et alla à l'entrée de l'auberge pour régler le paiement de sa chambre et des soins.

Ryüku était surpris... Comment osa t’elle parler d’Alerya comme sa … elle ne la connaissait même pas …
Elle sortie de la chambre, Ryüku resta la… quelque seconde et disparu. Il la vit sortie de l’auberge et réapparut devant, elle un drôle de sentiment était en lui…

- Connais-tu Alerya ?

Il disparut et réapparut derrière elle lui chuchotant à son oreille :

- Sais-tu qui elle est ?

Il disparut encore et réapparut cette fois ci sur son coté :

- Comment oses-tu parler d’elle ?!

Il disparut quelque seconde et réapparut encore dans son dos chuchotant à son oreille :

- Elle était Neko, et a était massacrer par les siens, le savais tu ?
- Peut être était-ce quelqu’un de ta famille qui la tuer ? tes frère tes sœur ? des amis ?

Il disparut encore et a chaque apparition son énervement augmenter et ce faisais ressentir dans sa voix.

- Peut tu vivre toi avec dans la tête l’image de ton n’amie la plus proche se faire tuer ? restant là impuissant?

Il disparaissant on ne réussi presque pu à le distinguer on voyait juste une masse tourner autour de la Neko…

Melow suivait les mouvements rapides de l'Elfe. Paranoïaque doublé d'un schizophrène ! Elle avait le chic pour tomber sur ce genre de personnes. Elle soupira lentement et attendit qu'il ait fini son manège ( qui ne l'impressionnait pas le moins du monde ) mais voyant qu'il continuait de tourner autour d'elle comme cela, elle prit la parole d'une voix calme et posée.

- Non, je ne la connais pas. Je vis éloignée de mon peuple depuis des années alors non, je ne la connais pas. Je parle d'elle car il me semble que tu me confonds avec... Or tu sembles beaucoup l'aimer... Et c'est justement ce qui me différencie d'elle. Moi, on ne m'aime pas. On me redoute généralement. Si j'en ai parlé, c'est simplement pour te remettre l'esprit en place puisqu'apparemment, ma ressemblance avec elle -que je ne connais pas- t'a troublé.

Sur ces mots, elle avança, laissant l'Elfe planté là. Non, elle, on ne l'aimait pas. Elle faisait tout pour qu'on ne l'aime pas. Elle était trop aléatoire pour laisser des gens s'attacher à elle. Elle murmura pour elle-même.

- Non... Moi, on ne m'aime pas. C'est la différence.

Elle caressa Iyu qui l'attendait peu loin, ferma les yeux et monta sur la jument.

- Désolée Ryüku, je ne souhaitais pas te froisser de la sorte. Pour ce qui est de ma famille... Oui, l'un d'eux est peut-être son meurtrier... mais sache que je me fiche d'eux. Je ne suis pas concernée par ce massacre. Paix à son âme. Sur ce, adieu.

Et comme par un simple commandement de pensée, Iyu galopa dans la direction de la forêt.

Ryüku resta la … Enerver…
Quelques personnes étaient sortie de l’auberge pour voir ce qui se passer, dont quelque colosse, mais quand ils virent le visage de Ryüku ils partirent en courant et criant :
« Partez ! c’est lui qui a massacrer la taverne ! »
Le corbeau vint ce poser sur l’épaule de Ryüku, le regardant l’air de dire :
« Que ce passe t’il ? »
- Rentrons sa vaudra mieux.
Il remit sa capuche, inspecta sa jambe qui aller un peu mieux et entama la route de retour. Une fois sorti de cette ville, il se retourna…

*Nous reviendrons*

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